Cet article a été publié dans le magazine de vulgarisation scientifique de TSE, TSE Mag. Il fait partie du numéro paru au printemps 2024, dédié à la "révolution climatique". Découvrez le PDF complet ici et écrivez-nous pour recevoir une copie imprimée ou nous partager vos impressions, à cette adresse.
Les universités sont des actrices majeures de l’élaboration de rapports scientifiques qui préconisent une alimentation végétale. Mais les aliments d’origine animale servis dans leurs cantines alourdissent leur propre empreinte carbone. Dans un article scientifique publié dans The Lancet Planetary Health, Nicolas Treich et ses coauteurs exhortent les universités à montrer l'exemple.
COMMENT LES UNIVERSITÉS PEUVENT-ELLES OUVRIR LA VOIE VERS UNE RÉVOLUTION ALIMENTAIRE?
- Proposer chaque jour au moins une option végétale abordable, nutritive et saine ; dans l'idéal, une grande variété de produits végétaux serait proposée, conformément aux recommandations nutritionnelles fondées sur des données probantes.
- Fournir des informations aux personnels et élèves sur ce qu’ils et elles mangent sur l’impact nutritionnel que tel ou tel plat aura.
- Encourager les changements de régime alimentaire par des mesures douces, telles que de petites incitations financières et la réduction de la part animale dans un plat donné.
- Les universités devraient pourraient organiser des délibérations collectives pour obtenir un soutien en faveur de mesures plus contraignantes, telles que des incitations financières importantes ou la réduction de l'offre d'aliments populaires.
- Les principes qui sous-tendent la politique alimentaire des campus doivent également être débattus. Par exemple, comment les coûts d'achat sont-ils mis en balance avec les incidences sur l'environnement et la santé ?
- Pour encourager une action rapide et coordonnée, les universités devraient viser une réduction au moins de moitié la consommation d'aliments d'origine animale dans les cantines dans un délai de trois ans.
ALLER PLUS LOIN
Nicolas Treich et al. (2023) - Universities should lead on the plant-based dietary transition - The Lancet Planetary Health
